Clap ! Fin de la première partie de la tournée nationale de Youssou Ndour et du Super Etoile, sous le signe de la promotion de la destination Sénégal. Plusieurs scènes, de St-Louis à l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar, en passant par Thiès, Fatick, Kaolack et Mbour, le Super Etoile a fait vibrer le public, bercé par la captivante voix de You, mais aussi par les notes magiques des mélodies produites par les musiciens du groupe. Parmi ces instrumentistes de talent, quatre nouveaux. Ils ont intégré le Super Etoile depuis le 13 octobre 2013 à Bercy. Thierry Sandio, le claviériste, Alain Oyano, le saxophoniste, Christian, le bassiste et Marc, le batteur, sont des professionnels au parcours riche. L’Observateur braque ses projecteurs sur eux et découvre plus que du talent chez ces recrues de choix, une histoire de…passion et de complicité.
Dakar Plateau se vide de sa pléthore de véhicules et autres badauds dont la destination est celle du vent qui les pousse, à la fin d’une journée de labeur d’un mercredi. Aux deux premiers niveaux de l’immeuble Ibrahima Coulibaly (Rue Moussé Diop) se prélassent les éléments du quartet camerounais baptisé la branche panafricaine du Super Etoile. Après les salamalecs et politesses d’usage avec Alain Oyanho, le saxophoniste et flutiste, Marc, le batteur, trouvés au premier niveau, le choix est vite fait de monter au deuxième pour faire plus ample connaissance. C’est Thierry Sandio, le grand-frère, pour ne pas dire le patriarche du quartet qui s’est greffé officiellement au Super Etoile en octobre 2013, qui lance le débat. « C’est par l’intermédiaire d’un ami de Youssou au Cameroun que la meilleure sélection a été faite. Ce n’est pas le talent qui a fait la différence. Le choix s’est aussi fait sur d’autres critères comme le comportement. Il ne suffit pas d’être un bon musicien, il faut avoir la meilleure attitude possible devant les gens…