vendredi, mars 29, 2024

«Khalifa Sall ne sera pas candidat à la succession de Tanor» selon Doudou Issa Niasse

Ne ratez pas!

Le député-maire socialiste de la commune de Biscuiterie est convaincu que dans la bataille de la succession au sein du Ps, Khalifa Sall ne sera pas candidat. Doudou Issa Niass parle, entre autres points également, de la coalition Benno bokk yaakaar, des Locales et de l’Assemblée nationale dont il est l’un des doyens.

Comment appréciez-vous aujourd’hui la coalition Benno bokk yaakaar ?

Je l’apprécie positivement puisque c’est la coalition qui a permis de changer la situation politique nationale et d’élire le Président Macky Sall, de nous élire aussi en tant que député et de mettre en place un gouvernement qui, pour le moment, essaie de subvenir aux besoins des populations par des réalisations concrètes sur le terrain. Maintenant, les débordements ou les avis des uns et des autres quant à la survie de Benno bokk yaakaar ou la constitution d’un groupe plus large, participent d’un raisonnement individuel, de déclarations individuelles. La seule dynamique qui prévaut au niveau de Benno bokk yaakaar, c’est celle de groupe à l’exception bien sûr de Rewmi qui a préféré prendre ses distances pour des raisons que l’on connaît. Au Parti socialiste, nous pensons qu’un compagnonnage est tributaire de plusieurs facteurs.

Que pensez-vous de la création d’une nouvelle coalition pour élargir Benno bokk yaakaar ?

Pour une nouvelle coalition, non. Pour élargir Benno bokk yaakaar, oui. Nous sommes donc d’accord qu’il faut élargir la coalition à toutes les bonnes volontés qui veulent concourir au bien être des Sénégalais.

Quel rôle le Parti socialiste doit-il jouer dans la coalition Bby?

Le Parti socialiste est le doyen des partis existants au Sénégal. Son rôle doit être donc visible pour éviter les courts-circuits. Donc, un rôle de fédérateur et de soutien au gouvernement en place. Et parce que c’est ce pour quoi nous avons créé Benno bokk yaakaar. La coalition avait été créée pour faire partir le régime libéral, élire Macky Sall, qui avait la position la plus favorable parmi les candidats de l’opposition, et gouverner ensemble dans l’intérêt des Sénégalais. Et nous sommes encore ancrés dans cette position-là.

Où en êtes-vous avec les renouvellements au Ps et le congrès ?

Le Parti socialiste, contrairement aux autres formations, est organisé, mais aussi a des principes. Tous les quatre ans, nous vendons nos cartes pour connaître le nombre de militants avant de renouveler les instances de façon démocratique. C’est le cas depuis la création du parti. Bien évidemment, il y a eu des périodes de remous, mais dans les annales politiques du Parti un renouvellement n’a jamais duré moins de 6 mois. Pour renouveler correctement les instances, il faut entre 6 mois et un an. Il faut souligner que cette fois-ci le Bureau politique, l’Assemblée générale des secrétaires généraux, le Comité central ont donné une directive allant dans le sens d’un renouvellement consensuel pour nous permettre de conserver toutes nos forces. Maintenant, ce renouvellement consensuel n’enlève en rien l’application démocratique des textes du Parti. A chaque fois qu’un consensus n’est pas possible, nous appliquons la démocratie.

Que pensez-vous de la succession à la tête du Parti socialiste ?

Je suis parmi les plus âgés du parti et je suis encore valide pour travailler dans l’intérêt du parti. Cela est valable aussi pour le Secrétaire général du parti (Ndlr : Ousmane Tanor Dieng) qui est moins âgé que moi. Si vous prenez par exemple des partis occidentaux comme en France, aux Etats-Unis, toutes les directions sont composées en majorité d’éléments assez mûrs pour faire la transition entre le passé, le présent et l’avenir. Et c’est dans ce cadre là que le Ps peut se réjouir d’avoir la possibilité de former ses jeunes pour qu’ils puissent servir le parti. Maintenant, entre l’organisation d’un parti politique pour la conquête du pouvoir et l’exercice du pouvoir, il y a quand même une marche. En tout cas, nous allons à des renouvellements et nous sommes disposés à travailler pour le parti. Mais à condition que ce soit une volonté populaire des militants. C’est valable aussi bien pour moi, que pour Tanor et les autres.

Tanor doit-il partir selon vous ?

Non, parce qu’il est important d’avoir une classe dirigeante mûre, expérimentée, qui a des relations solides au plan international afin d’aider le parti à juger son rôle et à préserver ses intérêts. On ne peut pas laisser un parti à des jeunes seulement. Un proverbe wolof dit : « Un Peuple qui n’est constitué que de jeunes, est un Peuple sans avenir. Un Peuple qui n’est constitué que de vieux, est un Peuple sans avenir

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Un ancien candidat de Koh-Lanta mis en examen: une enquête ouverte sur de possibles faits d’agression sexuelle

Un ancien candidat de Koh-Lanta, émission diffusée sur TF1, a été mis en examen dans une enquête ouverte sur...

Notre sélection pour vous