« Ce n’est pas un problème de disponibilité de crédits budgétaires, mais de couverture budgétaire. Pour réalimenter le budget, il faut une autorisation parlementaire à travers une Loi de finances rectificative, parce qu’on ne peut pas dépenser si le Parlement n’autorise pas. Les crédits qui sont épuisés font partie de l’autorisation parlementaire de l’année dernière. Aujourd’hui, c’est ça le problème du ministère des Finances. Il faut que le Parlement fasse une nouvelle autorisation pour qu’on ait de l’argent à nouveau. Et cette Loi de finances rectificative n’est pas encore adoptée, c’est dans le processus et le ministre n’a même pas montré les crédits qui sont inscrits. Cela risque de prendre du temps. Ce qu’on est en train de faire avec le ministère, c’est d’essayer de trouver, dans les règles de la comptabilité publique, des moyens pour arriver très vite à trouver des ressources. Jusqu’à présent, personne n’a perçu son salaire, que ce soit les concessionnaires ou le personnel de bureau de l’Entente Cadak-Car. Nous sommes en négociations avec les banques pour voir si avec la caution du ministère des Finances, elles peuvent nous avancer l’argent rapidement, c’est de ça que nous avons besoin. Il faut savoir que plus les ordures restent longtemps dans les rues, plus ça coûte cher à l’Etat. Donc nous avons intérêt à trouver rapidement une solution sinon le budget sera encore plus grevé. On espère avoir des débuts de solutions d’ici demain au moins, parce que c’est urgent pour tout le monde.
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