L’absence de dispositif législatif et réglementaire de poursuites des délinquants à col blanc, aussi bien national que communautaire, constitue un obstacle majeur dans la restitution des biens mal acquis.
La lutte contre l’enrichissement illicite est plombée par l’absence d’une législation adéquate relative aux modalités de recouvrement des avoirs gelés, confisqués et saisis et leur mode de gestion. Ainsi, le Sénégal n’est-il pas confronté à un obstacle majeur dans la restitution des biens mal acquis ? Nos autorités peinent à recouvrer plus 10 milliards F Cfa de nos biens spoliés. L’analyse est faite par le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), Waly Ndour, à l’occasion d’un atelier régional sur les poursuites judiciaires des crimes économiques et financiers et le recouvrement des avoirs organisé par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (Giaba).
668 déclarations suspectes
A ce jour, « le Centif a reçu six cents soixante-huit (668) déclarations suspectes de blanchiment de capitaux desquelles 111 rapports ont été transmis aux procureurs de la République,…