samedi, avril 27, 2024

Mansour Kama «si l’on ne donne pas la priorité à l’industrie, le Sénégal ne pourra pas émerger»

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Président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), Mansour Kama n’a pas raté, hier, l’Etat qui a octroyé à des entreprises étrangères de gros marchés. Il n’a pas aussi porté de gants pour pointer les «manquements» dans les réformes intervenues dans les codes des Impôts et de la Douane.

Après la mise en œuvre du nouveau code général des impôts, l’heure est à un bilan à mi-parcours. Le patron de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) n’est pas loin de penser que le régime de Macky Sall a mis la charrue avant les bœufs. «Avant toute réforme, il faut d’abord accélérer les celles qui dorment dans les tiroirs, accélérer le rythme des infrastructures et accélérer, bien entendu, la mise en place de tous les financements de mise en place de tous les instruments de financements de l’économie, qui permettront aux petites et moyennes entreprises la croissance», conseille le président du Cnes. L’autre rattrapage, qui est essentiel, selon lui, c’est le secondaire. «Si vous regardez les 3/2 que nous avons ne proviennent pour l’essentiel que du secteur primaire et du secteur tertiaire. Cela veut dire qu’il manque un secteur important dans le dispositif : le secondaire. Cela signifie que notre industrie est en retard. Et c’est un rattrapage à faire, si l’on ne donne pas la priorité à l’industrie, le Sénégal ne pourra pas émerger», a-t-il précisé. Réagissant après l’information disant que des entreprises Chinoises avaient gagné sans appel d’offre le marché des chantiers de l’autoroute à péage Dakar Thiès, Mansour Kama de dire : «si le gouvernement veut réaliser des infrastructures sans son secteur privé national, nous n’entendons pas rester des bras croisés sur cette question là. Si cela s’avère, nous dénonçons qu’on puisse remettre entre les mains d’étrangers des marchés aussi importants dans le secteur privé national.» a propos de la nouvelle loi sur le partenariat public privé, M. Kama plaide l’octroi d’une place d’autorité au secteur privé entre 20 et 30% dans tous les projets. «Pour que nous puissions, non seulement, participer financièrement, mais aussi, à la réalisation des projets», a-t-il argué.

Khalil DIEME /www.rewmi.com

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