samedi, août 2, 2025

Refus de déférer à la convocation de la CREI : Que risque Karim Wade ?

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La nouvelle position de Wade-fils est donnée par ses avocats hier face à la presse : « Karim Wade ne déférera plus à aucune convocation de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). A la question de savoir que risque le célèbre détenu de Rebeuss mis sous mandat de dépôt le 17 avril dernier pour 694 milliards de nouveau inculpé la veille de la Tabaski, pour 98 autres milliards découverts par les commissions rogatoires dans la principauté de Monaco ? Me Demba Ciré Bathily, l’un des avocats de Karim Wade est formel.

« C’est son droit le plus absolu. Notre client a décidé de ne plus déférer à aucune convocation de la CREI parce qu’il considère que c’est une juridiction politique et que la procédure dont il fait l’objet n’est pas une procédure judiciaire et que donc, il est un détenu politique ».

Faux, plaide Me Assane Dioma Ndiaye de la Ligue sénégalaise de défense des droits de l’homme. « Tout justiciable doit répondre aux convocations de la Cour quel que soit le motif même s’il a le droit de ne pas répondre aux questions. Toute personne doit déférer à une convocation d’une autorité qui est revêtue d’un pouvoir de convoquer cette personne et ça, c’est un principe général et particulièrement s’il s’agit d’un détenu qui est dans le cadre d’une procédure d’information ».

Un refus de répondre à la CREI peut coûter cher à l’ancien ministre d’Etat, selon Me Ndiaye qui précise que s’il ne défère pas à la convocation, un mandat d’amener peut être servi contre lui. En effet, « le juge d’instruction de la commission peut servir même un mandat d’amener. Donc, dans tous les cas, le citoyen doit déférer à une convocation d’une autorité mais maintenant ce qui se passe, c’est que vous déférez devant l’autorité vous refusez de parler » signale le droit de l’hommiste.

Ce qui est loin d’intimider les avocats de Karim qui assènent: « s’ils veulent, ils n’ont qu’à le ligoter, le mener de force devant la juridiction mais devant la commission, il ne leur adressera plus la parole » sur les ondes de la Rfm.

La même position adoptée par Wade-fils face au juge Cheikh Tidiane Bèye et Cie de la Commission d’Instruction (CI) entre le mardi 15 et mercredi 16 dernier, veille de Tabaski au Sénégal.

Pressafrik

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