Ce lundi 14 octobre, les premiers sans-papiers du centre de rétention du Mesnil-Amelot ont commencé à comparaitre dans une salle d’audience délocalisée des juges des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de Meaux. Pour de nombreux observateurs, cette annexe du tribunal gérée par le ministère de l’Intérieur, où devrait être statué le cas de près de 3 000 étrangers par an, est de nature à porter purement atteinte à l’indépendance des juges.
Vue générale réalisée le 19 janvier 2008 du centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot au nord de Paris. AFP / Stéphane de Sakutin
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