jeudi, mars 28, 2024

AG DU JARAAF, CE DIMANCHE: Me El Hadji Diouf contre Cheikh Seck

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Après treize ans de règne sans partage, le tout puissant Wagane Diouf va enfin céder son fauteuil de président du Jaraaf. Les raisons en amont, c’est l’âge et l’état de santé qui ne permettent plus d’être dans les tracasseries. En aval, l’aspect financier était devenu un casse-tête pour Wagane. Alors les Vert-blanc doivent faire peau neuve ce dimanche.

Dans la course pour ce fauteuil «vide», il y a Me El Hadji Diouf, vice-président et par ailleurs avocat du club. Il a assuré l’intérim pour la préparation de la finale de la coupe du Sénégal que le club a remportée. Ce succès, il se l’est approprié déjà. Pour lui, c’est un signe qu’il est le candidat de la transparence et du changement. «Je suis l’homme de la situation. Je ne suis pas un usurpateur. Le choix du président Wagane Diouf est réfléchi, je suis investi de sa confiance. L’intérimaire doit être le titulaire», note Me Diouf, même s’il ignore que c’est le vice-président qui assure l’intérim. C’est de bonne guerre. En face, il y a Cheikh Seck , visiblement, un challenger sérieux. C’est le fils du club, pour avoir y été joueur et dirigeant. L’ancien portier du Sénégal ne s’est pas trop affiché dans les médias.
Le mythique club dakarois, Jaraaf, est au devant de la scène, avec cette élection.

Cheikh Seck si près du but 

«L’Assemblée générale du club pour designer le président est juste une formalité d’usage».
Démissionnaire de son poste de 6e vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Cheikh Seck, longtemps pressenti pour succéder à Wagane Diouf à la présidence du Conseil supérieur de gestion du Jaraaf, a enfin l’opportunité de s’emparer du fauteuil présidentiel du club médinois. Ce sera à l’occasion de l’Assemblée Générale du club, ce dimanche. Si on se fie au dernier mouvement dans le club médinois, Cheikh Seck serait en pôle position.
Les tractations des anciens joueurs du club lui fournissent un soutien inconditionnel. Son expérience cumulée au niveau de l’instance dirigeante du football national est un atout. Son sens du management d’entreprise fait de lui l’homme de la situation. Dans la société interne du club, nombre d’anciens du club le jugent à même de réunir tous les fils du Jaraaf.

Issiaka TOURE  (rewmi)

 

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