Lancé en 2001, pour corriger les déséquilibres et imperfections des accords commerciaux issus des négociations d’Uruguay, le cycle Doha avait suscité grand espoir de développement en Afrique. Selon le ministre Sénégalais du commerce de l’Entrepreneuriat et du Secteur informel, Alioune Sarr, présent à une rencontre de Enda-Cacid (Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement), les accords de Doha n’ont pas été respectés. Les pays africains, comme le Sénégal, attendaient beaucoup de ces accords de Doha. Force est de constater que la montagne a accouché d’une souris, rien n’ayant été respecté. Selon le ministre sénégalais du Commerce, de l’Entrepreneuriat et du Secteur informel, Alioune Sarr, avec plusieurs échecs ponctués de relances, des avancées significatives n’ont pu être enregistrées dans les domaines importants, la réduction des tarifs des produits agricoles et autres subventions n’ayant été respectées. Conséquences : le blocage donne de faibles perspectives de progrès sur les questions intéressant particulièrement les pays africains. Hormis la décision du 30 Août 2003 de la mise en œuvre du paragraphe 6 de la déclaration de Doha sur l’accord sur les Adpic et la santé publique. Et, ces dernières années, l’impasse des négociations a, plus ou moins, détourné l’attention de nombreux acteurs de l’Organisation mondiale du commerce (Omc). Aussi, à mesure que la 9e conférence ministérielle de l’Omc, prévue du 3 au 6 décembre 2013 à Bali (Indonésie), approche, il parait, de plus en plus, clair que les pays africains devront porter une attention accrue au processus de négociations, afin d’en mieux comprendre les enjeux actuels et éviter, ainsi, que des solutions soient proposées sans prise en compte de leurs préoccupations.
Source: www.rewmi.com