mardi, avril 23, 2024

Thierno Bocoum : «Bara Gaye n’a pas sa place en prison au moment où on fait la promotion d’un défenseur de l’homosexualité »

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Et la nomination de Sidiki Kaba comme ministre de la Justice, Garde des Sceaux continue de faire polémique. C’est Thierno Bocoum, responsable des jeunes de Rewmi (Parti de Idrissa Seck) en rajoute au sortir de sa visite rendue à Bara Gaye, un responsable des jeunes libéraux, incarcéré pour offense au chef de l’Etat depuis plusieurs semaines. Thierno Bocoum estime qu’il (Bara Gaye) n’a pas sa place au moment où on fait la promotion d’un défenseur de l’homosexualité.

«J’ai été rendre visite à Bara Gaye. Je l’ai trouvé dans un état psychologique très rassurant, mais, je considère qu’il n’est pas à sa place, parce qu’aujourd’hui, nous ne pouvons pas dire qu’il y a offense au chef de l’Etat au même moment où on fait la promotion d’un défenseur notoire de légalisation de l’homosexualité », soutient Thierno Bocoum à sa sortie de la Maison d’Arrêt du Cap Manuel où Bara Gaye est incarcéré depuis plusieurs semaine. Il fait ainsi allusion à la nomination de Me Sidiki Kaba comme ministre de la Justice et Garde des Sceaux, considéré comme ardent défenseur de la légalisation de l’homosexualité alors responsable de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).

«On ne doit pas retenir quelqu’un pour avoir mêlé le nom du président de la République à une simple histoire de délivrance de passeport diplomatique à un homosexuel. Nous pensons que, fondamentalement, nous devons être justes, nous devons être équitables», estime-t-il.
«Ce que je viens de faire pour Bara Gaye, je l’ai fait pour Barthélémy Dias, je l’ai fait pour Malick Noël Seck, j’ai été le voir à Tamba et j’ai déposé sa lettre qui lui a valu son emprisonnement au Conseil Constitutionnel», rappelle-t-il sa démarche.

Thierno Bocoum de réitérer : «Aujourd’hui, c’est une question de principe, une question de défense de valeurs, de défense de la justice et la liberté. On ne peut pas se sentir offensé parce que son nom est mêlé à une simple histoire de délivrance de passeport diplomatique à un homosexuel et faire la promotion dans son gouvernement de quelqu’un qui a publiquement déclaré qu’il faut légaliser l’homosexualité au Sénégal. Ce qui est une agression contre nos valeurs, une agression contre nos religions, une offense contre le peuple sénégalais dans sa majorité. Nous condamnons le blâmable, nous approuvons le convenable. Cela quelle que soit la situation, quel que soit le contexte et quelle que soit la personne concernée.»

Ferloo

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