En partenariat avec le projet américain USAID volet santé, le gouvernement sénégalais a émis le vœu de booter l’anophèle femelle, vecteur du paludisme hors de nos contrées pour sauver la couche la plus vulnérable à savoir les enfants et les femmes en état de grossesse. Une action humanitaire saluée par les populations du Bissabor. Ce matin à la case foyer des jeunes, une formation de 5 jours est organisée pour non seulement pour sensibiliser mais aussi pour monter des équipes relais, suivie d’un superviseur, qui sera connu à la fin des entretiens.
Ensuite munis de leur arsenal, ils vont faire du porte à porte afin de désinfecter les lieux. Car l’a rappelé Abdoulaye Guéye, Sous Officier du service d’hygiène de Diaobé, en cette période hivernale, les moustiques font des ravages au Fouladou. Et pour prévenir les risques d’attraper le paludisme, nous avons initié cette rencontre. Ensuite, dira il nous descendrons sur le terrain afin d’aider les populations à vivre sainement pour qu’ils puissent davantage être opérationnels dans les champs. Car s’il y a la santé tout espoir est permis.
Cette opération sera étendue sur l’ensemble du département pour éradiquer le paludisme. Car aime t-il le rappeler la zone est pluvieuse, les flaques ne tarissent pas tout au long de la saison, et les herbes qui poussent entre les concessions et qui ne sont pas désherbées contribuent à la prolifération des moustiques. Les personnes tombent souvent malades et d’ordinaire c’est le paludisme qui est détecté par les blouses blanches.
Malgré la distribution de moustiquaires imprégnés par la World vision, ou l’USAID, vaincre l’anophèle constitue un véritable casse tête des populations mais avec la venue de ce projet d’aspersion intra domiciliaire, la confiance est de mise même si d’autres ont du mal à accueillir les équipes chargées d’effectuer le travail. Car il faut tout déranger comme meubles, ustensiles de cuisines pour leur permettre de travailler convenablement. En somme le système d’aspersion intra domiciliaire est lancé dans tout le Fouladou et qu’avec ce projet les populations comptent booter hors de nos terroirs l’anophèle femelle, responsable d’un taux élevé de mortalité infantile et maternelle.
Elhadji Lonka Sabaly /koldanews