vendredi, avril 26, 2024

Le parti au pouvoir en Gambie perd la mairie de la capitale, Banjul

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Le parti présidentiel en Gambie (The Alliance for Patriotic Reorientation and Construction, APRC) a perdu la mairie de Banjul, la capitale, remportée par le candidat indépendant Abdoulie Bah avec un écart de 1.169 voix.

Bah a été élu après sa victoire sur le maire sortant Samba Faal, par 4.980 voix contre 3.811 voix, selon les résultats des élections locales du 4 avril 2013, qui ont été proclamés dans la soirée du jeudi, par la Commission électorale indépendante (IEC).

Après avoir remercié les populations de Banjul qui l’ont élu, M. Bah a promis de travailler main dans la main avec ses mandants pour fournir aux résidents de la capitale, les services sociaux dont ils ont besoin.

« …Ma victoire ne m’a pas surpris du tout, car Banjul ne s’est pas développé comme nous l’espérions….et durant mon mandat, je ferai en sorte de développer la capitale…. L’électorat sera associé à tout ce que je ferai », a-t-il déclaré.

Abdoulie Bah a déjà été élu conseiller pour la circonscription de Campama à Banjul de 1987 à 1994.

Deux autres candidats indépendants, Alagie Jah et Basirou Ndow étaient également en lice pour le poste de maire de la capitale gambienne.

Le maire sortant qui défendait les couleurs de l’APRC a cependant gardé son poste de maire du conseil municipal de Kanifing (KMC), la plus grande commune du pays.

L’élection s’est déroulée dans 46 des 114 circonscriptions électorales du pays, car l’APRC était sans opposition dans les circonscriptions restantes.

Au bout du compte l’APRC a remporté 35 de ces circonscriptions, laissant le reste aux candidats indépendants.

Le ‘National Reconciliation Party’, le seul parti d’opposition à avoir pris part à ces joutes électorales avait présenté dix candidats.

Les autres partis d l’opposition nationale regroupés au sein d’une coalition dénommée « Groupe des Six » demandaient un dialogue politique avec la commission électorale au sujet de certaines réformes du code électoral.

Le premier candidat indépendant à se faire élire à la tête de la ville sous le seconde république se nommait Pa Sallah Jeng en 2002.

Il a avait cependant été démis de ses fonctions en 2005 par le gouvernement central qui l’accusait de corruption. Il a été remplacé par son adjoint.

En octobre 2007, la cour de justice de Brikama (environ 30 km de Banjul), avait acquitté M. Jeng de toutes les accusations de corruption.

Il n’a jamais retrouvé son poste de maire, malgré les instructions qui avaient été données à cet effet par la justice, après une plainte de Jeng contre le gouvernement pour licenciement injustifié.

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