mardi, avril 30, 2024

Les forêts, des puits de carbone : les vieux arbres capturent plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère

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Le postulat selon lequel les vieux arbres contribueraient moins à la lutte contre le réchauffement climatique vient d’être contredit. Une étude démontre en effet que plus un arbre est vieux, plus il capture de CO2 dans l’atmosphère.

Plus un arbre est vieux, plus il capture du dioxyde de carbone dans l’atmosphère pour continuer à croître, selon une étude publiée mercredi et portant sur l’impact des forêts sur le réchauffement climatique. Les résultats des travaux, publiés dans Nature, indiquent que sur plus de 400 types d’arbres étudiés, ce sont les spécimens les plus vieux et donc les plus grands de chaque espèce qui grandissent le plus vite et qui absorbent ainsi le plus de CO2. Ces recherches contredisent le postulat selon lequel les vieux arbres contribueraient moins à la lutte contre le réchauffement climatique. « C’est comme si pour des humains, la croissance s’accélérait après l’adolescence au lieu de ralentir », a résumé à l’AFP Nathan Stephenson, l’un des auteurs. Les arbres absorbent le CO2 de l’atmosphère, le principal gaz à effet de serre, et le stockent dans leurs troncs, leurs branches et leurs feuilles.

Les forêts, des puits de carbone

Les forêts jouent ainsi un rôle de puits de carbone, mais jusqu’à quel point elles ralentissent le réchauffement fait débat. « Nous savions déjà que les forêts anciennes stockaient plus de carbone que des forêts plus jeunes », explique Nathan Stephenson. Mais, poursuit-il, « les forêts anciennes ont des arbres de toutes tailles et il n’était pas clair lesquels grandissaient le plus vite, capturant ainsi le plus de dioxyde de carbone ». Cette étude apporte une réponse claire à cette question: « pour réduire le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère, c’est mieux d’avoir davantage de gros (et donc vieux, Ndlr) arbres », résume le chercheur. « Cette connaissance va nous permettre d’améliorer nos modèles pour prévoir comment les changements climatiques et les forêts interagissent », a souligné Nathan Stephenson.

Près de quarante chercheurs ont participé à cette étude, qui a analysé des données remontant jusqu’à 80 ans en arrière et portant sur 670.000 arbres de 403 espèces différentes existant sur tous les continents.

Source AFP

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