Le Qatar a affirmé mardi qu’un accord de cessez-le-feu à Gaza pourrait être conclu « très bientôt », les négociations étant « au stade final », après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien. Certains proches d’otages israélien étaient de passage à Bruxelles, ce mardi, pour demander le soutien des autorités belges et européennes.
Gilad n’a plus vu son fils, Tal, depuis 466 jours. Il a été enlevé avec sa femme et leurs deux enfants, tous les trois relâchés en novembre 2023. L’attente est stressante alors que les nouvelles se bousculent. « Je ne peux pas être heureux ni optimiste parce qu’il y a eu tellement de déceptions par le passé. Je n’ai plus la force. Je suis aujourd’hui à Bruxelles, demain à Londres. Mais croyez-moi, s’il arrive quelque chose, je saute dans un avion privé direction Israël« , déclare Gilad Korngold, père de Tal Shoham, otage du Hamas.
De son côté, Ehud Goren sait qu’il ne reverra pas son cousin vivant. Tal Chaimi a été assassiné le jour de l’attaque. Les terroristes du Hamas ont emmené son corps à Gaza. Tal fait partie de la trentaine d’otages morts qu’Israël veut récupérer. « Mon cousin doit trouver sa dernière demeure dans le kibboutz que nos grands-parents ont fondé. Là où il est né, là où il a choisi de vivre, d’élever ses enfants et là où il fut finalement tué« .
Yotam Cohen a, lui, l’espoir de revoir bientôt son frère. Et selon lui, si cela se produit, c’est grâce à Donald Trump. « Netanyahou a peur de Trump et je pense que Trump en a marre des mensonges et des conneries de Netanyahou. Il veut que cela se termine. Il a dit à Netanyahou très fermement, ‘c’est fini, que tu le veuilles ou non’« , explique-t-il.
Retrouver les leurs et vivre en paix avec leurs voisins, c’est leur souhait le plus cher. « Être pro-palestinien ou pro-israélien ne rime à rien. Cette terminologie doit disparaître de la terre. Vous pouvez soit être pro-solution, soit pro-conflit« , avance finalement Ehud Goren.