Le principal suspect dans cette affaire, Samuel Gonin, s’était suicidé en juillet 2024, avant de pouvoir être interrogé.
Deux mois après la découverte du corps de Lina, les analyses médico-légales orientent l’enquête vers une mort par étranglement à l’aide d’un sac en tissu. Selon une source proche du dossier citée par nos confrères de BFMTV, cette hypothèse de la mort par « strangulation mécanique » est désormais privilégiée.
L’examen du corps n’a pas mis en lumière d’autres violences, notamment sexuelles. Toutefois, les conclusions ne sont pas jugées parfaitement définitives. La source précise : « La dégradation du corps, en raison de son séjour prolongé dans l’eau, a compliqué le travail des experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). »
Un corps retrouvé un an après la disparition
Le corps de Lina avait été découvert le 16 octobre dernier, à Sermoine-sur-Loire (Nièvre), plus d’un an après sa disparition survenue le 23 septembre 2023. L’adolescente avait quitté son domicile pour rejoindre son petit ami à Strasbourg, mais elle n’était jamais arrivée à destination.
Le véhicule du principal suspect, qui s’est suicidé durant la recherche de la jeune fille, avait révélé la présence d’ADN de Lina ainsi que son sac à main. Ce dernier avait été géolocalisé à proximité du lieu où le corps a été retrouvé.