Alors que la vice-présidente Kamala Harris vient d’essuyer une défaite, la question de la place des femmes dans les plus hautes fonctions revient au premier plan, aux États-Unis et ailleurs. En 2023, les femmes restent largement minoritaires à la tête des États et des gouvernements mondiaux.
Elles restent peu nombreuses. Selon les données de l’ONU, en 2023, seulement 36 femmes occupaient la tête du pouvoir politique dans leur pays : 17 comme cheffes d’État élues et 19 dirigeaient un gouvernement. Cela représente respectivement 11 % des chefs d’État et 10 % des chefs de gouvernement à l’échelle mondiale. En chiffres concrets, sur 151 chefs d’État, seules 17 sont des femmes, et parmi les 193 chefs de gouvernement, 19 sont des femmes.
En Europe, seules la Grèce et Saint-Marin sont actuellement dirigées par une femme. D’autres femmes présidentes ou premières ministres se trouvent à la tête de pays tels que l’Inde, Singapour, cinq en Europe de l’Est, dont la Géorgie, deux en Afrique, et quelques-unes en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Des progrès encore lents vers l’égalité
Malgré des avancées, les progrès restent lents. En 2008, on ne comptait que 15 femmes présidentes ou premières ministres dans le monde ; en 2023, ce chiffre est monté à 36. Cependant, la présence de femmes à la tête des États n’est pas une garantie d’une politique plus égalitaire en faveur des femmes. Leur rareté dans les plus hautes fonctions est due à divers facteurs : choix d’orientation scolaire, stéréotypes de genre, sexisme toujours omniprésent et réseaux de pouvoir majoritairement masculins.
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