Donald Trump, dans le sprint final avant les élections du 5 novembre, a assuré qu’il n’est pas un nazi, alors qu’il s’agit d’un des points sur lequel les Démocrates l’attaquent.
Donald Trump a affirmé lundi être « le contraire d’un nazi » après plusieurs jours de polémiques autour des penchants potentiellement autoritaires du candidat républicain à la Maison Blanche.
A une semaine d’un scrutin particulièrement incertain entre la candidate démocrate Kamala Harris et Donald Trump, ce dernier est sous le feu des critiques pour d’anciennes déclarations qu’il aurait tenues et après un meeting à New York marqué par des propos racistes.
« La nouvelle ligne de Kamala est que tous ceux qui ne votent pas pour elle sont des nazis. Nous sommes des nazis« , a lancé Donald Trump à ses partisans lors d’un meeting à Atlanta dans l’Etat clé de Géorgie.
« Je ne suis pas un nazi, je suis le contraire d’un nazi« , a-t-il ensuite martelé.
La semaine dernière, John Kelly, son ancien chef de cabinet à la Maison Blanche, avait estimé que son ex-patron répondait à la définition d’un fasciste, une accusation reprise par Kamala Harris.
Selon John Kelly, l’ex-président aurait également dit qu’Adolf Hitler avait « fait de bonnes choses« .
Dimanche, c’est son meeting au Madison Square Garden de New York qui avait créé la polémique, après les déclarations d’un humoriste partout dénoncées comme racistes. Porto Rico, territoire américain des Caraïbes, est « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan« , a lancé Tony Hinchcliffe.
« Cette plaisanterie ne reflète pas l’opinion du président » Trump, a fait savoir une de ses porte-parole.
« Réquisitoire final »
Au niveau national, les sondages donnent toujours au coude-à-coude Kamala Harris, qui deviendrait la première femme noire présidente des Etats-Unis, et Donald Trump, candidat pour la troisième fois à la Maison Blanche.
Illustration des tensions ambiantes, deux urnes électorales métalliques, contenant des centaines de bulletins déposés de façon anticipée, ont été la cible d’incendies volontaires lundi dans les Etats de Washington et d’Oregon (nord-ouest).
Kamala Harris s’est dite lundi prête à passer une évaluation cognitive, appelant son rival de 78 ans à « passer le même » examen.
Cette dernière qui a fait de la défense du droit à l’avortement l’une de ses priorités de campagne, inclura probablement ce thème dans le « réquisitoire final » qu’elle compte prononcer mardi contre Donald Trump, dans une allocution près de la Maison Blanche.
C’est là que Donald Trump avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021, avant qu’ils n’attaquent le Capitole.