Le Hamas palestinien a annoncé la mort samedi d’un de ses commandants et de sa famille dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli dans le nord du Liban.
Saïd Attallah Ali, sa femme et deux de ses filles ont été tués dans une frappe dans le camp de Beddawi selon un communiqué du Hamas, la première dans cette région depuis le début du conflit entre le mouvement islamiste et Israël il y a près d’un an.
Depuis le début de son offensive à Gaza, Israël a pris pour cible des responsables du Hamas au Liban. Au total, au moins 18 commandants et militants ont été tués dans le pays, selon le mouvement islamiste palestinien.
Le 30 septembre, Fatah Charif Abou al-Amine, le chef du Hamas au Liban, a été tué avec sa famille dans une frappe attribuée à Israël contre sa maison dans le camp de réfugiés palestiniens d’al-Bass, dans le sud du Liban.
Le 2 janvier 2024, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué près de Beyrouth dans une frappe attribuée à Israël.
En août, une frappe israélienne sur un véhicule dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a tué Samer al-Hajj, un responsable du Hamas dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Heloué au Liban.
Selon les estimations de l’Onu, près de 250.000 réfugiés palestiniens et leurs descendants résident encore au Liban. Ils s’étaient réfugiés dans ce pays après avoir été expulsés ou en fuyant leurs terres au moment de la création d’Israël en 1948.
En vertu d’un accord de longue date, l’armée libanaise ne se déploie pas dans les camps palestiniens où la sécurité est assurée par des factions palestiniennes.