Les dockers américains vont reprendre le travail après trois jours de grève, ont annoncé jeudi soir le syndicat et les employeurs dans un communiqué commun, un « accord de principe » ayant été trouvé sur les salaires, et une prolongation de l’accord social jusqu’au 15 janvier.
Le syndicat des dockers (ILA) et l’Alliance maritime des États-Unis (USMX), qui représente leurs employeurs, « ont conclu une entente de principe sur les salaires et ont convenu de prolonger le contrat-cadre jusqu’au 15 janvier 2025 afin de revenir à la table de négociation pour négocier toutes les autres questions en suspens », selon un communiqué commun, qui précise que « dès maintenant, toutes les actions en cours cesseront et tous les postes couverts par le contrat-cadre reprendront ».
Oxford Economics estime que chaque semaine de grève aurait amputé le PIB américain de 4,5 à 7,5 milliards de dollars, notamment avec les marchandises perdues, comme des denrées périssables.
Les constructeurs automobiles étaient en particulier concernés par le débrayage, avec les ports de Baltimore et de Géorgie servant d’entrée aux pièces détachées et de sortie aux véhicules.
Le groupe de logistique DHL, qui avait constaté une « forte demande » pour ses services de fret aérien, avait activé « plusieurs plans de secours » pour ses propres acheminements, notamment l’utilisation de ports et de moyens de transport alternatifs.