La mort du chef de la milice libanaise Hezbollah ouvre toutes les possibilités, même celle d’une guerre étendue à tout le Moyen-Orient, a prévenu dimanche le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. Ce dernier s’exprimait devant des journalistes iraniens à New York, où se déroule l’Assemblée générale de l’Onu.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué vendredi dans un raid israélien à Beyrouth, au Liban. « Tout le monde doit être conscient que la situation est très explosive et qu’à tout moment, tout est possible (…) même une guerre », a réagi le chef de la diplomatie iranienne. Il a accusé Israël d’avoir provoqué une crise internationale. L’Iran a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu après la mort d’Hassan Nasrallah.
Le sang du chef du Hezbollah n’a pas coulé en vain et Israël regrettera cette attaque, a-t-il menacé.
Un adjoint du chef des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, a également été tué dans la frappe israélienne menée vendredi sur le quartier général du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a coûté la vie à Hassan Nasrallah.