La rage continue de poser un problème de santé publique au Sénégal, où 45 cas ont été recensés entre janvier et septembre de cette année. L’information a été partagée ce jour par des spécialistes de cette zoonose, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la rage, célébrée chaque 28 septembre.
Selon ces experts, la vaccination reste la seule méthode efficace pour protéger les populations humaines contre cette maladie virale mortelle. « La vaccination des animaux, notamment des chiens qui sont les principaux vecteurs, est cruciale pour réduire la transmission à l’homme », ont-ils rappelé. Malgré les efforts de sensibilisation et de prévention, la propagation de la rage reste préoccupante dans plusieurs régions du pays.
Les autorités sanitaires et vétérinaires appellent à une plus grande implication des communautés locales dans la lutte contre cette maladie. Ils insistent également sur l’importance de signaler rapidement tout cas de morsure suspecte afin de permettre une prise en charge médicale rapide, qui inclut un traitement post-exposition par vaccin.
La Journée internationale de lutte contre la rage, qui met en lumière l’importance de la prévention et de la sensibilisation, est aussi une occasion pour encourager la collaboration entre les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale, dans l’esprit de l’approche « Une seule santé » promue par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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