Une brigade ukrainienne a revendiqué vendredi avoir repris aux Russes le contrôle « d’une partie » de la ville de New York lors d’une contre-attaque réussie dans cette localité de sa région de Donetsk (est), rare avancée ukrainienne dans cette zone depuis des mois.
L’armée russe a revendiqué le 20 août la capture de cette petite ville, présentée par Moscou comme une importante plateforme logistique des troupes ukrainiennes et qui comptait une dizaine de milliers d’habitants avant l’invasion russe lancée en février 2022.
Vendredi, la brigade ukrainienne Azov a annoncé sur Telegram avoir réussi « à reprendre le contrôle d’une partie de New York et à débloquer » des soldats ukrainiens « encerclés par les forces ennemies ».
« Au moment où la brigade a été déployée dans le secteur, la situation sur la ligne de front était catastrophique », a souligné l’unité, tout en assurant avoir pu la « stabiliser ».
« À l’heure actuelle, la situation reste tendue. Les Russes mènent jusqu’à 15 assauts par jour dans la zone de responsabilité de la brigade. Malgré les combats acharnés, nos soldats tiennent la ligne et contre-attaquent avec succès », a affirmé Azov.
La ville de New York se trouvait près de la ligne de front depuis 2014, quand la Russie avait instigué un conflit entre Kiev et les séparatistes qu’elle soutenait dans le bassin ukrainien du Donbass.
L’histoire du nom de la ville est un mystère, mais elle était indiquée sur les cartes comme « New York » au 19e siècle.
Les autorités soviétiques l’avaient rebaptisée Novgorodskoïé (« Nouvelle Ville ») en 1951 pour des raisons idéologiques, avant que Kiev ne la rebaptise New York en 2021.
L’armée ukrainienne, qui manque d’effectifs et d’armes notamment en raison de retard de l’aide militaire occidentale, est en difficulté dans le Donbass, sur le front Est, et y a perdu nombre de localités depuis la fin 2023.