Le juge d’instruction a décidé, dans l’enquête pour soupçons de corruption au sein du groupe de construction CFE, de libérer les quatre personnes qui ont été emmenées mercredi pour audition, et de ne pas les inculper, a communiqué le parquet fédéral jeudi.
Le parquet fédéral a ouvert une enquête pour soupçons de corruption dans le chef de la société CFE et de certains de ses représentants belges et français. La corruption suspectée est en lien avec une créance, due par le Tchad à la CFE pour la construction du Grand Hôtel à N’Djaména.
Six perquisitions ont été menées à Bruxelles et en périphérie bruxelloise mercredi, et quatre personnes ont été emmenées pour audition.
Selon Le Soir, il s’agit de Luc Bertrand, patron du groupe Ackermans & van Haaren (AvH) et président du conseil d’administration du groupe de construction CFE, qui est en réalité une filiale d’Ackermans & van Haaren. Il est le père d’Alexia Bertrand, secrétaire d’État au Budget et à la Protection des consommateurs démissionnaire. D’après le quotidien, les trois autres personnes qui ont été auditionnées sont Raymund Trost et Fabien De Jonge, les deux principaux patrons de CFE, et Patrick Bonnetain, ancien responsable des activités internationales du groupe.