Le Hezbollah a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir lancé des roquettes sur le nord d’Israël après des frappes israéliennes sur le sud du Liban qui ont tué trois de ses combattants et fait 12 blessés.
Une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP que deux des combattants ont été tués dans une frappe de drone dimanche sur la localité de Taybeh, frontalière d’Israël.
Le troisième mort, identifié comme un combattant du Hezbollah par le mouvement, avait été touché « il y a plusieurs jours » dans la localité méridionale de Beit Lif et a succombé à ses blessures dimanche, selon le ministère libanais de la Santé.
Toujours selon le ministère, au moins un Libanais et onze Syriens ont été blessés, dont deux grièvement – un nourrisson et un enfant – dans une frappe israélienne ayant « visé » Maaroub, à côté de Derdghaiya.
Des échanges de tirs opposent presque quotidiennement le mouvement pro-iranien à l’armée israélienne depuis le début de la guerre à Gaza en octobre.
Ces violences ont été exacerbées par l’assassinat le 30 juillet du chef militaire de la formation libanaise, revendiqué par Israël, et celui du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran quelques heures après, imputé à l’État israélien.
« En riposte », dans la nuit de dimanche à lundi, le Hezbollah a annoncé avoir lancé des salves de roquettes de type Katioucha sur « le nouveau siège de la 146e division de l’armée israélienne à Jaatoun ».
De son côté, l’armée israélienne a fait état de « 30 projectiles lancés depuis le Liban vers la région de Kabri », dont plusieurs sont tombés dans des zones ouvertes, ajoutant que personne n’avait été blessé.
Plus tôt, elle avait dit avoir « frappé une cellule terroriste du Hezbollah dans la région de Taybeh » et « une structure militaire dans la région de Derdghaiya ».