Une soixantaine de membres des cadres de protection de l’enfant ont récemment bénéficié d’une session de renforcement de capacités au lycée de Diaobé et à l’école 2 de Kounkané. Cette initiative, visant à former ces acteurs locaux sur leurs rôles et responsabilités, s’inscrit dans une démarche plus large de promotion du droit à l’éducation sans discrimination ni violence.
Au cours de cette formation, les participants ont été instruits sur les techniques d’expression, de communication et de plaidoyer. L’accent a été mis sur la prévention et la gestion des violences basées sur le genre en milieu scolaire et communautaire. Ces membres des Comités de Quartier pour la Protection de l’Enfance (CQPE) et des Comités Villageois pour la Protection de l’Enfance (CVPE) ont exprimé leur satisfaction quant à cette initiative, affirmant qu’elle leur a fourni des outils précieux pour améliorer leur action sur le terrain.
Profitant de cette opportunité, les bénéficiaires ont réitéré leur engagement à poursuivre leur lutte pour un meilleur avenir des enfants de leur localité. Ils se sont ainsi engagés à élaborer un plan d’action de sensibilisation sur la lutte contre les violences, qui sera déployé pendant les vacances scolaires.
Ces sessions de formation s’inscrivent dans le cadre de la deuxième phase du programme « Promotion du droit des filles à une éducation de qualité et sans violence ». Ce programme, mis en œuvre dans les départements de Kolda et Vélingara par l’Association Guné et la fondation Guné, en partenariat avec l’Agence Catalane de Coopération au Développement (ACCD), cible 20 établissements des cycles élémentaire, moyen et secondaire pour une durée de deux ans.
En somme, cette initiative représente un pas significatif vers la création d’un environnement éducatif plus sûr et inclusif, permettant aux enfants de s’épanouir sans crainte de discrimination ou de violence.
ismaila.mansaly@koldanews.com


