Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé mardi que son armée devait « encore augmenter la pression » sur le Hamas palestinien, après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza.
« Le Hamas subit une pression croissante parce que nous lui faisons mal. Nous éliminons ses hauts commandants et des milliers de ses terroristes », a déclaré M. Netanyahu lors d’une cérémonie officielle sur le mont Herzl, à Jérusalem, qui abrite des sépultures de figures nationales comme le père du sionisme Théodore Herzl. « C’est exactement le moment d’augmenter encore la pression », a ajouté le Premier ministre israélien, alors qu’Israël a multiplié mardi les frappes du nord au sud de la bande de Gaza et que son allié américain a renouvelé les critiques à son égard en raison du nombre de victimes civiles.
La Défense civile de la bande de Gaza, organisme dépendant du Hamas, a annoncé mardi la mort de 44 personnes dans trois frappes israéliennes distinctes dans le centre, le sud et le nord du petit territoire palestinien, dont une école.
« Nous augmenterons la pression sur le Hamas et nous les ramènerons tous », a encore promis le Premier ministre israélien, en référence aux otages israéliens retenus à Gaza.
La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza, dont 42 sont mortes, d’après l’armée.
En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 38.713 morts, en majorité des civils, d’après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.