Les plans adoptés tant au niveau national que provincial pour réduire fortement les émissions d’azote aux Pays-Bas, au cours des 10 prochaines années, ne vont pas assez loin, selon les conclusions d’une étude commune à plusieurs organismes et instituts, dont certains officiels.
Selon ces recherches, les agriculteurs devront prendre des mesures « beaucoup plus coûteuses » et plus importantes dans leur exploitation. Cela passerait notamment par une réduction plus nette du bétail, l’agrandissement de réserves naturelles et le changement d’affectation de centaines de milliers d’hectares.
Les Pays-Bas ont libéré plus de 24 milliards d’euros pour le verdissement de l’agriculture.
Les auteurs de l’étude conseillent aux décideurs politiques d’établir des priorités car « tout ne peut se faire en même temps. » Ainsi, les territoires où la nature est en fort déclin pourraient, par exemple, être prioritaires.