Le report de la présidentielle continue de soulever une vague de contestations dans le pays. Hier, mardi 13 févier qui coïncide avec leur 11e jour de campagne électorale , des forces vives de Kolda, constituées de militants des candidats Bassirou Diomaye Faye, Anta Babacar Ngom et de Serigne MBoup, des acteurs de la société civile et des responsables de mouvements politiques et citoyens, ainsi que des représentants syndicaux entre autres, ont organisé un point de presse conjoint, pour s’insurger contre toute idée de report ou d’annulation de cette élection. Ils ont exigé, à cette occasion avec insistance, « le respect de la légalité constitutionnelle et du calendrier électoral ».
Pour le coordonnateur départemental de la coalition Diomaye Président et Cie, « la date du 25 février retenue pour organiser la présidentielle n’est pas négociable ». « La prolongation de la durée du mandat du Président de la République est inacceptable ». En conséquence, « Macky Sall a intérêt à prendre ses dispositions pour organiser cette élection à date échue et quitter le pouvoir le 2 avril prochain. Passée cette date, il ne sera plus considéré comme Président de la République du Sénégal », a fait savoir Famara Mané. Avant d’inviter les autres composantes de la population à se joindre à « ce combat citoyen pour sauver notre démocratie ».
Lui emboitant le pas, Sassoum Leye Kouyayé de PASTEF renchérit qu’aucune modification ne des articles 27 et 103 de la constituions qui ont verrouillé la durée du mandat, ne sera acceptée. « L’élection présidentielle doit impérativement avoir lieu à date échue. Il est hors de question de prolonger le mandat présidentiel », a-t-il martelé.
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