Les députés d’opposition ont quitté jeudi le débat au Parlement argentin sur les réformes dérégulatrices du président ultralibéral Javier Milei, pour protester contre la répression par la police à coups de balles en caoutchouc d’une manifestation qui se déroulait à l’extérieur du bâtiment.
« On ne peut pas sièger de cette façon », a lancé le député de gauche Mariano Del Caño en quittant l’hémicycle avec d’autres parlementaires. Le Parlement a continué, pour le deuxième jour, le débat sur la vaste et polémique « loi omnibus », un train de réformes qui touche maints aspects de l’économie, des sphères publique et privée.