Le président de la fédération départementale PDS de Kolda, dans une colère noire après l’élimination de Karim Meissa Wade à la course pour la présidentielle de février 2024. Pour Ndiogou Dème , « le conseil constitutionnel vient de rendre la commande politique de Macky Sall pour invalider la candidature de Karim Wade.
Le patron des libéraux de Kolda ne comprend pas cette invalidation puisque « Karim Wade est un sénégalais bon teint ». « Il n’a pas demandé de naitre en France. Il n’a pas choisi d’avoir une mère française. Il n’a jamais sollicité la nationalité française. Il a acquis la nationalité française par le sol et le sang », a-t-il précisé
Avant d’ajouter qu’ « en 2018, il a fait une demande de renonciation à la nationalité française ». Selon Ndiogou Dème, « cette demande est réitérée en 2023 ». Cependant, « Karim Wade n’a aucun moyen de pression et aucune prérogative pour exiger la réponse à la date de son choix. C’est quand la France a répondu qu’il a été déposé le décret ». Pour ce libéral en chef du Fouladou, le conseil constitutionnel devait tenir compte de la date de dépôt de la première demande de renonciation à la nationalité française faite par Karim Meissa Wade.
Interpellé sur la posture future de sa formation politique après cette invalidation, Ndiogou Dème informe que Karim Meissa dispose d’un puissant appareil politique qui va continuer à fonctionner. Il promet que l’impact de son mentor va être ressenti pendant la campagne pour la présidentielle. Dans ce sillage, une réflexion se fera incessamment pour déterminer sur la conduite à tenir en termes de partenariat avec un des candidats. On avisera le moment venu, a-t-il laissé entendre.
ismaila.mansaly@koldanews.com