Treize personnes, dont cinq conseillers des Gardiens de la Révolution iraniens, ont été tués samedi à Damas dans une frappe aérienne imputée à Israël, selon un nouveau bilan fourni dimanche soir par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
« Le bilan est passé à 13 morts », a indiqué l’ONG basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre, qui a revu à la hausse son bilan.
La frappe a ciblé et détruit un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Mazzé (ouest) où se tenait une « réunion de chefs pro-Iran », selon cette source.
D’après les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, cinq de leurs « conseillers militaires » et « des membres des forces syriennes » ont été tués dans l’attaque menée, selon eux, avec des « avions de combat ».
Des médias iraniens ont présenté l’une des victimes comme « le général Sadegh Omidzadeh, responsable en Syrie du renseignement pour la Force Qods », l’unité d’élite chargée des opérations extérieures de l’Iran. Cette information n’a pas été confirmée officiellement.
Sept combattants pro-iraniens dont quatre Syriens, deux Libanais et un Irakien, figurent parmi les personne tuées, avait précédemment déclaré l’OSDH.
L’Iran a accusé Israël, son ennemi, de l’attaque, et juré de venger ses morts. Israël n’a pas réagi à ces accusations.
Ces dernières semaines, Israël a été accusé d’avoir tué, lors d’opérations ciblées, un haut responsable iranien en Syrie et le numéro deux du Hamas palestinien au Liban, faisant craindre une extension de sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.