Des mouvements citoyens engagés, des membres du LACOS et de FRAPP, des acteurs de la société civile et autres responsables d’associations et de mouvements politiques basés à Kolda parlent d’une seule voix pour dénoncer ce qu’ils appellent « des dérives dans le processus électoral.
Face à la presse, ce lundi 8 janvier, Sassoum Leye Kouyaté et Cie ont livré leur propre analyse sur le fichier électoral qu’ils jugent « pas du tout fiable ». En atteste, « les manquements relevés par certains candidats pendant cette période de contrôle de parrainages », a signalé pour le déplorer M Kouyaté.
Toujours au sujet du processus électoral, « les citoyens ont eu droit à une révision exceptionnelle d’un mois alors que la loi prévoit une période de révision de six mois », a poursuivi ce cadre de l’ex parti PASTEF. Qui regrette avec amertume le fait que « le calendrier électoral ait été biaisé au niveau du conseil constitutionnel ». S’y ajoute « le refus catégorique d’appliquer une décision de justice portant sur la réinscription de Ousmane Sonko dans le fichier » entre autres.
Toutes choses qui font que ces forces vives de Kolda ont sonné l’alerte pour poursuivre le combat « dans la légalité pendant la période contentieuse ». Pour Sassoum Leye, « si le Président Macky Sall est libre de choisir le candidat de sa coalition, il ne lui est pas permis de lui choisir des adversaires ».
C’est pourquoi, il invite toutes les entités qui sont dans cette mouvance à redoubler de vigilance et surtout à poursuivre le combat pour « une présidentielle inclusive, démocratique, libre, transparente et pacifique » lors de la présidentielle du 25 février 2024
ismaila.mansaly@koldanews.com