« J’emmène avec moi la cause de l’école », « la mère de nos batailles », a assuré mardi le nouveau Premier ministre Gabriel Attal, lors de la passation de pouvoir à Matignon avec sa prédécesseur Elisabeth Borne, en indiquant par ailleurs qu’il réunirait les « forces vives du pays » cette semaine.
« J’aurai l’objectif de garder le contrôle de notre destin et libérer notre potentiel français », a également insisté celui que le chef de l’Etat a chargé mardi matin de former un nouveau gouvernement, en évoquant « la maîtrise de notre modèle social », « la solidarité entre les Français », « l’autorité » et « le respect de l’autre ».
Le plus jeune chef du gouvernement de l’histoire de la République, 34 ans, a vu dans sa nomination un symbole « d’audace et de mouvement ». Il a remercié au début et à la fin de son intervention le chef de l’Etat, mais également ses trois prédecesseurs rue de Varenne: Elisabeth Borne, Edouard Philippe et surtout
Jean Castex, dont il fut le porte-parole de son gouvernement et dont il a expliqué qu’il lui avait appris « le fonctionnement de Matignon, l’exigence de la tâche de Premier ministre et aussi l’importance de l’amitié en politique ».
La désormais ex-cheffe du gouvernement, Elisabeth Borne, a de son côté estimé avoir « tenu sans trembler le cap fixé par le président de la République », lors de son discours de passation de pouvoir.
Celle qui, lors de sa prise de fonctions il y a dix-neuf mois, avait dédié sa nomination à « toutes les petites filles » en leur conseillant d’aller « au bout de leurs rêves », a par ailleurs indiqué mardi « mesurer assez souvent qu’il reste du chemin pour l’égalité entre les femmes et les hommes ».
« Alors, je le dis à toutes les femmes: tenez bon L’avenir vous appartient », a-t-elle ajouté.