En conférence de presse ce dimanche 10 décembre à son domicile familial à Kolda, Sanousi Diakité, candidat déclaré à la présidentielle de 2024 a tiré les leçons de son parcours de parrainage. L’ancien Dg de l’ONFP a déploré, à cette occasion, « la marchandisation » dans la campagne de collecte des signatures pratiquée par certains acteurs sur le terrain.
Pour lui, « cette irruption massive de l’argent dans la politique est à dénoncer et à condamner ». Car, « il met en péril le pays », a-t-il pesté. Avant de poursuivre avec insistance qu’ « on n’a pas le droit de privatiser ce pays ». A la longue, en laissant une telle pratique « pas du tout orthodoxe » se poursuivre, « on risque de confier ce pays à ceux qui ont de l’argent », a-t-il alerté. Alors que celui qui doit diriger le Sénégal doit plutôt faire montre de qualités humaines et intellectuelles mais « pas de l’argent », selon ce membre de la communauté scientifique mondiale, inventeur de la décortiqueuse de fonio.
La question du financement des partis s’est aussi invitée à ce face à face avec la presse koldoise. Occasion saisie par M Diakité pour se prononcer le supposé financement Qatari à Ousmane Sonko. Pour le Président du mouvement AMFIT, « c’est insensé et honteux d’accuser une personne qui ne peut pas répondre ».
Il en a profité pour exiger « la libération sans condition de Alioune Sané de Y’en a marre ». Pour M Diakité, « ce brillant cadre et acteur de la société civile n’a pas sa place en prison ». « Il doit être libéré », a-t-il conclu.
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