lundi, octobre 14, 2024

Il y aura « des risques de maladies hydriques telles que le choléra »: Handicap international dresse le bilan des dégâts à Gaza

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L’organisation humanitaire, Handicap International a dressé le bilan des attaques d’Israël à Gaza. Cette offensive aura un impact à très long terme.

Pour Antoine Sepulchre, directeur général d’Handicap International pour la Belgique, « les 12 000 bombes qui ont été larguées sur Gaza entre le 7 octobre et les 50 jours qui ont suivi cette escalade du conflit » auront un impact majeur dans le pays.

Premièrement, il y a « l’effondrement des services de santé. Aujourd’hui, 26 des 36 hôpitaux sont hors de service« . Le directeur de l’organisation continue : « L’OMS dénombre 164 attaques contre des services de santé, ce qui est absolument énorme« .

En ce qui concerne l’infrastructure des soins de santé, Antoine Sepulchre affirme qu’il y a « une destruction généralisée de plus de 10 000 bâtiments et plus de 34 000 immeubles résidentiels sont partiellement endommagés. Ça représente près de la moitié des logements à Gaza qui sont détruits« .

Les risques sanitaires sont non négligeables

Ces dégâts provoquent des répercussions immédiates dans la bande de Gaza. Notamment pour l’aspect sanitaire, puisque « les systèmes d’approvisionnement en eau ont été touchés« . Cela entraîne la contamination de l’eau, « avec des risques de maladies hydriques telles que le choléra« .

En plus de cela, « sept installations de dessalement d’eau » ont également été atteintes, « ce qui aggrave encore la situation« . Dans les jours à venir, et avec les potentielles inondations à venir, « les systèmes d’égouts sont à craindre« .

Les zones contaminées prendront du temps à être nettoyées

Si sur le court terme ces attaques laissent des traces, le rapport de Handicap International rapporte aussi des dégâts sur le long terme.

« Même si le conflit venait à s’arrêter, les destructions des hôpitaux et des écoles, cela prendra encore beaucoup de temps avant que cette reconstruction ne voie le jour » précise le directeur de Handicap International.

Sans omettre que « les bombardements de ces zones fortement contaminées par des engins explosifs prendront beaucoup de temps à nettoyer« .

En effet, certains de ces explosifs « n’ont pas été fonctionnels, n’ont pas encore explosé et se situent aujourd’hui dans les décombres des bâtiments« .

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