Les responsables du Tec Charleroi ont lancé, mardi après-midi à Montignies-sur-Sambre (Charleroi) en présence de plusieurs personnalités politiques, les travaux d’extension et de rénovation de la ligne 5 du métro de Charleroi. Ceux-ci devraient permettre, d’ici à fin 2026, de transformer la ligne réputée « fantôme » du métro carolo en un nouvel axe opérationnel s’étirant jusqu’au futur Grand Hôpital de Charleroi.
Une partie des infrastructures de cette future ligne existe déjà. Les quatre premières stations ont ainsi été complètement réalisées début des années 1980. Les deux suivantes ont été construites jusqu’au gros œuvre. Deux autres ont été imaginées plus récemment, elles doivent donc entièrement sortir de terre.
Longtemps abandonné, le projet de cette ligne 5 du métro a progressivement refait surface ces dernières années. D’abord à la faveur de la construction sur un terrain localisé à Gilly du nouvel établissement du Grand Hôpital de Charleroi. Ensuite grâce aux budgets européens entrevus dans le cadre du plan de relance belge. Quelque 60 millions d’euros y seront finalement consacrés.
Mardi, le bourgmestre de Charleroi Paul Magnette a estimé précisément que dans ce dossier le plan de relance avait été un « petit miracle ».
« C’est un investissement important mais c’est un investissement maîtrisé au vu du nombre de kilomètres et du nombre de passagers à transporter », a indiqué pour sa part le secrétaire d’Etat pour la Relance, Thomas Dermine.
Le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry a, pour sa part, indiqué que le développement de l’offre de transports en commun nécessitait des investissements de ce type à « l’impact structurant ».