jeudi, septembre 25, 2025

« On entend les boums, on prie pour être épargnés »: Noémie est coincée en Israël avec ses 6 enfants, elle demande à la Belgique d’être rapatriée

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Le conflit entre Le Hamas et Israël se poursuit. La riposte israélienne continue d’ailleurs avec les pilonnages sur la bande de Gaza. Un nouveau bilan fait état de 1.200 morts parmi les Israéliens et 1.200 également dans la Bande de Gaza. Chaque jour qui passe au Proche-Orient apporte son lot de témoignages et de scènes de vie dans un quotidien de plus en plus compliqué.

Ce jeudi matin, Noémie témoigne. Elle est belgo-israélienne, a 38 ans et est maman de 6 enfants. Elle vit dans une colonie israélienne située en Cisjordanie, au nord de Jérusalem. Depuis samedi, Noémie demande à la Belgique d’être rapatriée au plus vite. Sa vie est devenue un enfer. « J’ai peur pour mes enfants surtout, on a peur. J’ai peur… », confie-t-elle.

C’est notre réalité au quotidien

« Ma fille, qui a 15 ans, a une amie de classe dont le père a été tué, il habitait dans le sud. Elle était elle-même 30 heures dans la chambre forte. Et elle lui a dit, 2 jours après les attaques, que son père avait succombé aux blessures par balles. C’est là… C’est notre réalité au quotidien », poursuit Noémie.

Cette maman de 38 ans nous raconte que « tous les jours il y a des enterrements, tous les jours il y a des Shivas. » Dans le judaïsme, Shiva est la période de deuil de 7 jours observée après les funérailles. « Et ça nous touche évidemment au plus près puisqu’on a tous des connaissances, des amis, des proches de la famille… qui ont été touchés, de près ou de loin, qui ont été tués, blessés. On essaye de préserver les enfants, mais ce n’est pas facile et je sens que pour l’instant, ce n’est pas le cas », dit-elle.

Un quotidien rythmé par « les boums »

Elle nous raconte son quotidien. Depuis samedi, elle ne dort quasiment plus dans un pays où le temps s’est arrêté. « Des alertes, quand je suis chez ma mère qui habite à Holon, on va dans la cage d’escaliers, car elle n’a pas d’abri. Elle n’a pas de chambre forte. Donc que ce soit la nuit, de jour, en sortant de la douche, en train de manger n’importe quand… On prend les enfants, je prends la mère dans la cage d’escaliers. Et on attend. »

Tous les jours, cette famille prie pour être épargnée. « On entend les boums, on essaye d’évaluer où ça a explosé. Parfois, c’est à 3 ou 4 km de chez nous. Et on espère, on prie que ça ne tombe pas sur le bâtiment dans lequel on est, on prie pour être épargnés. »

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