Le gouvernement britannique conservateur a affiché vendredi sa volonté de « soutenir les automobilistes » en mettant fin aux « mesures anti-voiture », au moment où certaines localités dirigées par l’opposition imposent des mesures plus restrictives au nom de la sécurité ou de l’environnement.
« La répression contre les automobilistes est une attaque contre la vie quotidienne de la plupart des gens au Royaume-Uni qui dépendent de la voiture pour se rendre au travail ou voir leur famille », a défendu le Premier ministre Rishi Sunak dans un communiqué.
« Cette semaine, le gouvernement britannique présentera un plan à long terme pour soutenir les conducteurs, mettant fin ainsi aux mesures anti-automobile dans toute l’Angleterre », a-t-il ajouté.
Parmi les mesures dévoilées vendredi, deux jours avant le début du congrès annuel du parti conservateur, le gouvernement veut « revoir les règles » permettant aux communes de limiter la vitesse à 20 miles par heure (mph) soit environ 30 km/h, en Angleterre afin « d’empêcher leur utilisation généralisée dans les zones où cela n’est pas approprié ».
Il souhaite aussi « empêcher les conseils locaux de déployer le principe de +la ville du quart d’heure+ », qui prône le modèle d’une ville où les services essentiels sont accessibles à moins de 15 minutes à pied ou à vélo, afin de réduire les modes de transport polluants.
Ces annonces sont faites au moment où le gouvernement gallois, dirigé par le Premier ministre Mark Drakeford, travailliste, a abaissé de 30 mph à 20 mph (environ 30 km/h) la vitesse circulation maximale dans certaines zones résidentielles, une décision dénoncée par les conservateurs.
Et depuis fin août, une taxe sur les véhicules les plus polluants a été étendue à tout le Grand Londres à l’initiative du maire de la capitale, le travailliste Sadiq Khan, afin de lutter contre la pollution de l’air.