Cela fait bientôt une semaine que Seydou Diatta séjourne à Addis Abeba sur invitation de la commission de l’UA. Ce jeudi il a été honoré pour ces multiples reportages sensibles aux droits humains au cours de ces dernières années.
« J’habite une région où certaines communautés continuent de croire que l’honneur de la famille repose sur la douleur de la femme. Une fille non excisée est qualifiée d’impure et de honte pour sa famille. Loin de moi l’idée de combattre la culture mais mon rôle en tant que professionnel de médias m’oblige à participer à la conscientisation des adeptes de ces pratiques jugées néfastes. » a déclaré Seydou Diatta devant l’assistance à la salle 3 du siège de l’Union Africaine à Addis Abeba en Ethiopie.
Pour rappel, plus de 33 États membres de la Commission de l’Union africaine ont adopté la campagne de l’Union africaine pour mettre fin au mariage des enfants.
Et,en ce qui concerne la lutte contre les mutilations génitales féminines,55 États membres ont adopté la Campagne pour mettre fin à la pratique.Car selon les projections, plus, de 50 millions de filles à risquent des mutilations génitales féminines (UNFPA-UNICEF)et plus de 120 millions de filles qui seront forcées de se marier d’ici 2030.
L’Union africaine, dans le cadre de son mandat d’accélération de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’Afrique, devrait s’efforcer de réduire certaines pratiques culturelles néfastes
en faisant recours aux travaux des hommes de médias, (journalistes, spécialistes des médias sur le genre et membres des facultés universitaires de journalisme). Parmi ceux dont le travail de journaliste a attiré l’attention sur ces questions à l’échelle continentale figure notre confrère Seydou Diatta.
L’actuel correspondant du groupe Emedia Invest dans la région de kolda a beaucoup travaillé sur les sujets relatifs aux droits humains en collaboration avec le centre conseil pour adolescents de kolda.
A travers cette distinction, c’est le Sénégal qui est honoré et la presse sénégalaise en particulier.