L’Union Diocésaine des Associations Féminines Catholiques (UDAFC) de Kolda milite pour une meilleure implication de ses membres en politique afin qu’elles puissent jouer pleinement leur partition dans cette œuvre nationale de construction de l’émergence du Sénégal. Les femmes catholiques du Fouladou viennent de bénéficier d’une journée de sensibilisation. Elle est organisée à la salle foyer de la paroisse cathédrale Notre Dame des Victoires, avec l’appui du projet Voix et Leadership des Femmes au Sénégal (VLF), ce dimanche 16 juillet.
« La politique s’impose et vous devez militer pour influer sur le cours des événements », a appelé avec insistance le conférencier Daouda Sidibé, un sociologue de formation et acteur politique non moins premier adjoint au maire de Kolda sous le magister d’Abdoulaye Bibi Baldé. « Osez, engagez-vous », a-t-il ajouté. Avant de poursuivre son speech sur l’environnement favorable à la participation des femmes en politique avec le vote depuis 2010 de la loi instituant la parité dans les listes électorales.
Cette invite de M Sidibé n’est pas tombée dans l’oreille de sourd. La présidente des femmes du diocèse de Kolda estime qu’il est grand temps que ses sœurs mettent « la main à la pâte pour participer à la construction du pays ». Pour ce faire, « il nous faut investir la scène politique, adhérer en masse aux partis pour intégrer les instances de décision », a insisté Madame Simone Ndecky. Sans quoi, « ce sont toujours les hommes qui vont décider de tout à notre place », a-t-elle averti.
Toutefois, les femmes chrétiennes de Kolda ont mis à profit cette conférence pour énumérer un certain nombre de contraintes qui bloquent souvent leur engagement. Ces contraintes ont pour noms : « pesanteurs socioculturelles, problème de confiance en soi, manque de solidarité entre les femmes » entre autres.
Pour le conférencier, « la communication en famille surtout entre conjoints » peut aider à contourner ces contraintes. En effet, « la concertation et le dialogue permettent de comprendre le bien fondé des déplacements et absences répétées à la maison », a indiqué M Sidibé. Avant de conclure qu’ « il est bien possible de concilier engagement politique et responsabilités familiales » pour une participation de tous dans la gestion des affaires de la cité.
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