ISCOS poursuit son combat pour la promotion des droits des enfants handicapés. L’ONG vient de sillonner plusieurs localités du Fouladou pour sensibiliser les communautés sur la nécessité d’enrôler systématiquement les enfants à l’état-civil, notamment ceux en situation de handicap. Cette caravane qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet DEECLIQ, a l’ambition de toucher 5000 personnes dans ses zones d’intervention de la région de Kolda, a indiqué Sidy Lamine Sané, un des animateurs de ce projet.
A en croire cet agent de l’ONG ISCOS, les enfants « sans-papiers » sont encore légion au Fouladou malgré les nombreuses actions entreprises par les autorités et les partenaires au développement dans la région. C’est pourquoi, cette caravane de sensibilisation est initiée pour promouvoir l’inscription des enfants à l’Etat-civil avec un focus sur les handicapés qui, dit-il, font l’objet de négligence de la part de certains parents. « On s’occupe très peu des enfants handicapés. Ils sont négligés, toujours laissés en rade au niveau communautaire », a-t-il regretté. Alors que « sans l’extrait de naissance, on n’existe pas juridiquement. Les parents doivent comprendre cela », a-t-il ajouté.
Ce projet tirant à sa fin après deux années d’intervention, le Directeur de l’école de Sougou dans la commune de saré Bidji a mis à profit cette caravane pour jeter un regard dans le rétroviseur et saluer les avancées enregistrées dans la prise en charge des enfants handicapés et de la promotion de l’éducation inclusive. Ce à travers « l’indentification des handicapés, les visites médicales, la mise en place de clubs inclusifs avec une bonne représentation et responsabilisation des enfants handicapés dans les commissions, les clubs inclusifs de mères d’enfants, le renforcement des capacités des enseignants sur l’éducation inclusive , la carte d’égalité des chances » entre autres, a énuméré pour s’en féliciter M Baldé.
D’où le plaidoyer fort qu’il a lancé au terme de cette caravane en faveur d’une deuxième phase de ce projet. Un projet qui, selon lui, a eu à mener « des actions hautement humanitaires » qui ont changé la vie des bénéficiaires qui vivent aujourd’hui dans la dignité.
ismaila.mansaly@koldanews.com
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