Le collectif pour l’aménagement et la sauvegarde du fleuve prend acte de l’arrêté du Préfet portant suspension des travaux de la station-service au quartier Bouna. Face à la presse ce mardi 24 janvier, ces forces vives rappellent à l’autorité que c’est « l’arrêt définitif » des travaux qui était leur revendication.
Ainsi, leur porte-parole est-il revenu à la charge pour demander avec insistance au chef de l’administration départementale d’aller dans le sens souhaité par les populations. Des populations qui, dit-il, « ont rejeté à l’unanimité l’implantation de cette station sur ce site qui se trouve dans le domaine fluvial ».
Aboubacar Camara et Cie de contester à l’occasion de ce face à face avec la presse le motif de « risque de trouble à l’ordre public » brandi par le préfet. A les en croire, le collectif a mené ce combat pas pour défier l’autorité ni pour troubler la quiétude de la ville. La preuve, aucune interdiction de manifester n’a été bravée, ont-ils expliqué. Avant de préciser que leur détermination s’explique par le fait qu’ « il y avait des manquements dans le fond du dossier qui ne permettaient la poursuite de ce chantier ».
En définitive, le collectif invite la mairie, le conseil départemental et l’administration territoriale à organiser des concertations sur la revitalisation de ce fleuve. C’est ce qui pourra sauvegarder les intérêts des populations, a fait savoir M Camara. Cependant, la mise en œuvre des actions de revitalisation passe d’abord par « l’arrêt déficit de ce chantier », a-t-il persisté.
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