jeudi, avril 25, 2024

Aung San Suu Kyi rejette de nouvelles accusations de corruption

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(Belga) L’ancienne dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, déjà condamnée par la junte à un total de 26 ans de prison, a rejeté mardi des accusations de corruption en comparaissant devant un tribunal contrôlé par les militaires au pouvoir, selon une source ayant connaissance du dossier.

La prix Nobel de la paix 1991, en détention depuis le renversement de son gouvernement par la junte en février 2021, a déjà été condamnée à 26 ans de prison au total pour 14 chefs d’accusation, corruption, possession illégale de talkies-walkies ou violation des restrictions anti-Covid. Les cinq autres chefs d’accusation pour corruption qui la visent concernent la location d’un hélicoptère par un ministre du gouvernement. Suu Kyi est accusée dans cette affaire de ne pas avoir respecté les règles et d’avoir causé « une perte pour l’État ». Elle a assuré mardi devant le tribunal avoir « donné des instructions conformément aux procédures », a déclaré la source à l’AFP. « Il n’y avait pas là de corruption », a déclaré l’ancienne dirigeante, qui selon la source a semblé en bonne santé. Chaque accusation de corruption peut valoir jusqu’à 15 ans de prison. Les journalistes n’ont pas eu le droit d’assister aux audiences et les avocats de Suu Kyi se sont vu interdire de s’adresser aux médias. En juin, Aung San Suu Kyi, qui était en résidence surveillée, a été transférée dans une prison de Naypyidaw, un établissement pénitentiaire de la capitale, où son procès se poursuit à huis clos devant un tribunal spécial. La semaine dernière, les autorités ont libéré l’ancienne ambassadrice britannique Vicky Bowman, l’Australien Sean Turnell, ancien conseiller économique du gouvernement de Suu Kyi, et le journaliste japonais Toru Kubota dans le cadre d’une amnistie collective. M. Turnell avait été arrêté peu après le coup d’État militaire et emprisonné en même temps que Suu Kyi. (Belga)

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