La coordination sous régionale des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (COSCPAC) invite l’Etat à organiser une opération coup de poing pour faciliter l’accès à l’Etat-civil aux réfugiés sénégalais « sans-papiers » basés en Gambie et en Guinée Bissau.
Le coordonnateur de la COSCPAC Henry Ndecky a fait le plaidoyer à l’occasion d’un atelier sous régional d’élaboration du plan stratégique financier de son organisation pour les cinq prochaines années. Atelier tenu les 20 et 21 septembre à Kolda en présence des acteurs de la société civile gambienne et bissau-guinéenne.
Au sujet de cette question préoccupante pour la COSCPAC, M Ndecky n’a pas manqué de souligner le cas d’une jeune fille âgée de 35 ans aujourd’hui qui n’a aucun papier. Conséquence, « elle n’est ni gambienne, ni guinéenne, ni sénégalaise », a-t-il poursuivi.
Avant d’insister pour le déplorer sur « la situation de ces enfants sans papiers issus des familles des réfugiés » qui, dit-il, sont légion dans les pays voisins. Puisque certains d’entre eux ont été rencontrés par les membres des missions que la COSCPAC a envoyées auprès de ces familles dans la cadre de l’élaboration de la feuille de route pour le retour définitif de la paix.
Pour Henry Necky, on doit tout faire pour que ces enfants victimes du conflit en Casamance puissent être enregistrés à l’Etat-civil afin qu’ils puissent exister juridiquement et avoir la nationalité sénégalaise.
ismaila.mansaly@koldanews.com