Les réseaux ANAPAC et RENOPE œuvrent pour une meilleure implication des communautés dans la préservation de l’environnement. Des acteurs de ces organisations écologiques originaires des différentes zones éco géographiques du pays viennent de démarrer ce 25 août un atelier de cinq jours. C’est pour partager et capitaliser les bonnes pratiques en matière de protection de la biodiversité afin de les essaimer sur toute l’étendue du territoire.
« Capitaliser et de vulgariser les expériences initiées par les organisations communautaires dans le cadre des APAC en période de Covid19 mais également les bonnes pratiques en matière de conservation de la biodiversité et des ressources marines et côtières ». Ce sont là les objectifs de cet atelier organisé sur initiative du RENOPE et l’ANAPAC avec l’appui de leurs partenaires (PMF FEM, Fondation MAVA), dans la capitale du Fouladou.
Selon le président du Réseau National des Organisations communautaires pour la Préservation de l’Environnement (RENOPE), il existe tout un arsenal de mesures de conservation et de stratégies de lutte appliquées différemment à travers le pays pour combattre les phénomènes de l’avancée de la mer et de l’érosion côtière. Mais aussi, le péril plastique, le pillage de la forêt, la pollution entre autres. C’est ce qui a motivé la tenue de cet atelier de capitalisation des bonnes pratiques en matière préservation de l’environnement organisé au profit des organisations écologiques afin de parvenir à une implication plus accrue et efficace des communautés à ce combat, a-t-il expliqué.
Cet acteur de la protection de l’environnement de plaider pour l’introduction de curricula pertinents dans le système éducatif sénégalais afin de permettre aux citoyens d’être sensibilisés et outillés pour prévenir et apporter les réponses idoines à ces questions préoccupantes dès le bas-âge.
ismaila.mansaly@koldanews.com