Malgré les nombreux efforts consentis par l’Etat et ses partenaires dans le cadre de la promotion de la gente féminine, les femmes agricultrices du Fouladou souffrent encore d’un problème d’accès à la terre et aux financement. Le constat est fait ce 8 mars lors d’un forum organisé dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme sur initiative du projet Femmes et Agriculture Résilientes (FAR) et de l’Union des Groupements Partenaires du Radi (UGPR).
Ainsi, ce moment est-il mis à profit par ces femmes pour lancer le plaidoyer en faveur d’un meilleur accès aux ressources productives ceci pour lutter efficacement contre la féminisation de la pauvreté dans la région de Kolda. Ce forum a été une opportunité pour les organisateurs de sensibiliser ces femmes agricultrices sur les changements climatiques qui impactent négativement les productions agricoles.
En dépit de ces difficultés, les femmes du Fouladou commencent à sortir peu à peu la tête de l’eau avec des performances agricoles non négligeables réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du projet FAR. « Grâce au projet FAR les femmes commencent à s’imposer, à se positionner aussi bien au niveau de l’agriculture ainsi que tous les autres secteurs, a indiqué la cheffe du projet Madame Dado Baldé.
Elle rappelle dans la foulée que ce projet est financé à hauteur de 8 milliards environs par « Affaires Mondiales Canada » (AMC) pour une durée de cinq ans et que FAR va contribuer à « l’amélioration du bien-être socioéconomique et de la résilience des ménages agricoles face aux changements climatiques, en particulier pour les femmes et les jeunes ».
En plus, « l’initiative contribuera directement à améliorer les conditions de vie de 4000 productrices et producteurs dont 60% de femmes et 20% de jeunes dans les cultures irriguées de riz, de banane et de maraichage »entre autres, précise-t-elle.
Ismaila Mansaly avec Ami Diamanka (stagiaire)