A l’instar des autres, femmes du pays celles du département de Vélingara ont célébré la journée du 8 mars. Ainsi, la case foyer a été le cadre choisi par les femmes pour abriter les manifestations. La cérémonie officielle a été présidée par l’adjoint au préfet du département de Vélingara.
Comme chaque 8 mars, les femmes du département de Vélingara, n’ont pas dérogé à la réglé, elles ont célébrée la journée qui leur est dédiée. Mais contrairement aux années précédentes où , le folklore prenait souvent le dessus ,cette année, en sus d’ une conférence , des sketches et des visites de stands où sont exposés des produits fabriqués par elles mêmes ; les femmes sont revenus sur les acquis « Nous constatons de plus en plus que bons nombres des femmes participent à la vie associative et intègrent de nouveaux types de comportement . Nous notons aussi une bonne prise de conscience de ces dernières » A dit madame Sène Perrine Coly porte parole des femmes du département de Vélingara. Cependant les femmes n’ont pas manqué de lister leur préoccupation au préfet du département dans un mémorandum où sont consignées leurs doléances. Des doléances qui ont pour noms : – le renfoncement régulier des interventions des femmes dans les filières couture, teinture, céréales locales
– une augmentation des offres de prestations dans les secteurs économique en élevage , aviculture et en équipement .
– Pour booster l’agriculture, soumettre, un programme alternatif qui implique les femmes en grands nombres avec des allocations, une réduction du prix de l’engrais et de la semence ;
– Faciliter l’accès des femmes à la terre et aux
– augmenter les ’audiences foraine,
– soutenir l’acquisition d’une radiographie et d’un scanner pour relever le plateau technique
– octroyer des bourses d’études à meilleures filles du département
L’adjoint au préfet qui a présidé la cérémonie est revenu largement sur le rôle important que joue la femme dans la société « la femme est incontournable dans le développement durable, c’est ça la pertinence du thème d’aujourd’hui : femme agent de changement pour l’adaptation climatique la réduction des risques environnementaux et de catastrophes. » A laissé entendre le préfet qui ajoute « la journée du 8 mars doit être une journée d’évaluation, on doit se poser la question de savoir qu’est ce qui a changé »
Babacar Diouf