Elles ne savent pas grand-chose de la journée internationale des droits de la femme célébrée ce 8 mars. Cependant, elles méritent d’être fêtées avec tous les honneurs à cause de leurs sacrifices multiples et quotidiens pour le bien-être des familles. Des corvées de l’eau à la recherche du bois mort en passant par les travaux dans les rizières et les champs qui se font encore à la main dans certaines contrées, elles continuent de souffrir. S’y ajoute qu’elles se soignent mal à cause de la précarité. Aussi, la pratique de l’excision, le phénomène des mariages précoces au Fouladou, les difficultés d’accès au foncier et aux financements entre autres, continuent de plomber leur promotion et leur épanouissement. C’est pourquoi, il urge de mener le plaidoyer pour que la politique d’équité territoriale initiée par les hautes autorités du pays soit davantage mise en oeuvre dans le Fouladou des profondeurs afin que ces populations puissent savourer les délices de la croissance, à l’instar des autres concitoyens qui vivent ailleurs.
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