La fédération des sept syndicats de la santé observe depuis ce jeudi 3 mars une grève de totale de 48h. Ce mouvement a plongé certains établissements sanitaires comme l’hôpital régional dans « la paralysie », selon l’accompagnant d’un malade trouvé sur place. « Nous avons effectué des kilomètres pour venir chercher des soins ici. Malheureusement, nous avons trouvé cette situation. Nous allons devoir rentrer bredouilles », se désole-t-il.
Ces agents de santé en colère réclament « l’amélioration des conditions de travail des personnels notamment les agents communautaires » qui perçoivent jusqu’ici des salaires dérisoires, d’après le porte-parole des syndicalistes. Ousseynou Badji invite aussi l’Etat à revoir le plan de carrière de certains agents et exige un traitement salarial au même niveau que ceux des autres agents de la fonction publique.
Ces syndicalistes en mouvement prévoient de poursuivre la lutte à partir du 5 mars par la rétention de l’information sanitaire au cas où la situation n’évoluerait pas dans le sens souhaité.
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