Dans ce nouveau complexe situé à Diamniadio et exclusivement réservé au football, se trouvent un musée qui porte le nom de Pape Bouba Diop, ancien international décédé en 2020 et premier buteur sénégalais en Coupe du monde (2002), une tribune presse de 800 places, une salle de conférence de presse de 284 sièges.
Habituellement, les grands stades sont dotés de deux vestiaires. Celui du Sénégal en a quatre. Toutes les autres dispositions modernes sont également prévues telles que la goal-line technology et une cabine Var.
Toujours dans la dynamique de la célébration du premier titre continental, le trophée de la Can sera exposé sur place au peuple sénégalais. «C’est un événement historique qui coïncide avec le récent sacre des Lions en Coupe d’Afrique. Le sport est une école d’excellence», a soutenu le ministre des Sports.
Quid de la gestion de ce bijou ? Sans doute, c’est le plus gros défi qu’il faudra relever. «Par rapport à l’entretien, nos devis prévisionnels tournent autour de 800 millions francs Cfa. Le soin de l’infrastructure va être progressif en fonction de l’exploitation», a assuré Gallo Bâ, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques des pôles urbains de Diamniadio et du Lac rose (Sogip). Comme Dakar Arena, l’exploitation, le maintien et l’entretien sont confiés à ladite agence.
WalfNet